Le marché du mobilier est un marché très omnicanal.
Je vous invite à vous rappeler la dernière fois que vous avez acheté un nouveau canapé. La première étape était sûrement sur votre téléphone, à la recherche d’inspiration sur instagram et pinterest, vous avez ensuite lancé une recherche sur google avec un style particulier en tête, puis vous avez sélectionné quelques modèles qui vous convenaient. Après un passage en magasin avec votre compagne(on) pour tester son confort et vous projeter en couple, vous êtes retournés sur le site de l’entreprise et vous avez finalisé l’achat.
Vous êtes dans une jungle concurrentielle, avec une offre pléthorique face à vous, une qualité variable, un prix variant du simple au décuple, sans vraiment avoir l’expertise nécessaire pour comparer sérieusement. Ce constat est aussi vrai dans une galerie marchande que sur la page de résultat de recherche de Google. Le parcours client est complexe, la décision du client est matricielle, et de nombreux irritants ou bons points vont faire pencher la balance entre conversion et abandon.
Chez Habitat, nous nous sommes donc concentrés sur la valorisation des piliers de la marque tout en essayant de gommer les points d’achoppement du parcours client.
Conjuguer expérience client et rentabilité
Pour atteindre nos objectifs nous devions prendre en compte le fait qu’Habitat reste une entreprise midmarket contrairement à certains gros acteurs du marché (Maison du monde, made, Ikea…)
Il était donc important de maîtriser la rentabilité et les coûts techniques, logistiques et humains (shooting photo vs. 3D, maîtrise du port offert, diminution de la sollicitation du service client, prise en compte de la charge ETP nécessaire pour entretenir les pages univers ou designer…) favoriser le repeat business et les ventes en magasin (amélioration du parcours de fidélité omnicanal) tout en continuant à développer la top line digitale (% de conversion, diminution des abandons de panier, simplification de la politique de transport…)
Directeur Conseil Antadis